Surtout qu'en plus, celui de cette journée est assez original. Nous nous sommes levés le matin du vendredi 5 octobre avant que le soleil ne se lève (au bout du compte, le soleil ne sera pas levé de toute la journée), et nous avons pris la route pour Milford Sound. On annonçait de la neige à partir de 5p.m. (17h). Les routes seraient donc fermées et il nous fallait revenir avant cette heure précise.
Et là, démarre une journée pleines d'aventures et de rebondissements à faire frissonner les plus intrépides... Non, je rigole, pas à ce point-là quand même... Quoique.
Céline a pris le volant, jusque là, rien d'anormal. La route tourne un peu mais ça reste gentillet... Mais pas pour très longtemps. Déjà, on ne voit pas grand chose du paysage mais on ne peut que l'imaginer, des montagnes aux pentes abruptes nous entourent. On peut voir les cascades qui dévalent le flan des fjords pour venir s'écraser dans les rivières environ 1000 mètres plus bas.
Ensuite arrivent les routes sinueuses, pendant lesquelles on a tous cru qu'on allait mourir. Route super flippante, pleine de virages, de passages étroits, et surtout le tunnel. Un tunnel, du genre, c'est quoi ce truc ! On arrive dedans, déjà, ça donne l'impression d'être un truc qui a été construit le jour d'avant, ensuite, quand on arrive dessus, enfin à l'intérieur, ça va en descente... Mais oh ! Qu'est-ce qui se passe ? Un tunnel, c'est pas comme ça normalement, c'est large avec des lumières et surtout, surtout, ça donne pas l'impression de descendre et de s'enfoncer au coeur de la montagne et qu'on va tous mourir à cause d'un éboulement. C'est vraiment pas un tunnel pour les claustrophobes.
Bien contents nous étions lorsqu'à Milford Sound nous sommes arrivés. Eh oui, je parle comme Yoda ! Mais après le tunnel, les choses se sont compliquées, la voiture commençait un peu à souffrir. Les freins notamment. On a dû s'arrêter histoire de les faire se reposer sur le bas côté de la route malgré le panneau "Avalanche risk, no stopping". Et là, on a vu un kea, un oiseau néo-zélandais. Tout près de la voiture. Pas farouche l'animal. Marie était partie faire pipi (oui, c'est un détail important pour la suite de l'histoire) de l'autre côté de la route par rapport où on s'était arrêté. On la voit revenir, on lui fait de grands signes et elle s'arrête, se demande ce qu'il se passe, et aperçoit l'oiseau qui se baladait tranquillement autour de la voiture.
Et c'est le moment de la première frayeur de Marie. Au moment où elle s'apprête à traverser la route pour revenir à la voiture et prendre le kea en photo, on lui refait de grands signes pour qu'elle s'arrête. Alors que la première fois elle croyait qu'on la prévenait qu'une voiture arrivait, pour la seconde fois, elle s'est posée des questions. Et pour le coup, une voiture arrivait vraiment en face. J'ai cru qu'elle allait quand même traverser et se manger la voiture. Mais ça n'est pas arrivé. Une fois à la voiture, MP prend son a-p et mitraille la bestiole. C'est limite s'il voulait pas rentrer dans le coffre avec Marie. Petit arrêt pour le coup bien sympathique.
Une fois arrivé à Milford Sound, le répit n'en est pas un. Le temps est horrible, il pleut et il y a un vent à décoiffer les chauves ! Du coup, c'est trempé que nous arrivons au quai d'embarcation. Là encore, un petit répit simple et court accompagné de barres céréales et de cookies, notre petit déjeuner pour la grande majorité des 12 jours. L'heure d'embarquement est arrivée, nous voilà à bord en espérant voir autant que possible (et si l'on peut inclure des dauphins c'est encore mieux.).
Et dire que nous pensions être à l'abri dans le bateau. C'est complètement faux. Ce fut le tour en bateau le plus mouvementé de toute ma vie. La mer était tellement déchaînée qu'on n'a pas fini la croisière. Ils ont proposé un remboursement si j'ai bien compris. Mais on ne l'a pas demandé parce que c'est quelque chose que je n'aime pas faire. Pendant la traversée, nous avons été témoins de la deuxième frayeur de Marie. Deux en un jour, elle est généreuse.
Donc de part les mouvements du bateau, nous allons tous en convenir, la pratique de la marche était devenue quelque peu périlleuse. Imaginez donc une descente d'escalier. Eh oui, vous l'avez deviné. C'est à cette aventure que Marie est partie. Autant vous dire que ce fût un échec cuisant pour la susnommée. Je vous mets en situation. Céline et moi sommes installées en bas du bateau alors que Jordan et Marie sont en haut. Marie, dans un élan de sympathie ou je ne sais quel autre qualificatif, a décidé de venir nous voir pour nous proposer de monter. Ni une ni deux, elle s'applique à descendre cet obstacle si anodin pourtant si dangereux. Et là, c'est le drame, le bateau fait une embardée du tonnerre (dans le texte... en vrai, ce sont juste les remous de la mer dus au temps) et Marie, pourtant si bien partie, se retrouve la tête en bas, les jambes en haut. Elle s'était rattrapée in-extremis à la rambarde de l'escalier. Je crois qu'il est inutile de faire une thèse sur l'utilité de ses barres de fer. Elle a failli aller dire bonjour au sol. Pour le coup, on l'aurait sûrement retrouvée défigurée avec des dents en moins. Le constat reste tout de même terrible... Elle s'est tordue le petit doigt !
Il faut quand même préciser qu'entre-temps, elle se redresse, l'air de rien et nous demande si on veut monter. On lui répond que non, et c'est avec ce même air (tout va bien, je vais bien), qu'elle remonte les escaliers d'un pas assuré (autant que faire ce peut). Et j'ai oublié de dire que, effectivement, nous sommes montées cinq minutes plus tard et qu'à force de mouvements incontrôlés et d'une cabine surchauffée, Jordan et Céline auraient bien pu nous déposer une galette.
Une fois rentrés à bon port, nous nous précipitons dans la voiture. Marie prend le volant (avec une attelle de fortune) et on rentre tranquillement à Te Anau. On recroise notre ami le Kea sur la route, il nous courait après avec ses toutes petites pattes. On aurait eu presque envie de le ramener avec nous. On a aussi vu une voiture avec 3 Keas autour. On pense que les touristes leur donnent à manger, ce qui n'est pas bien parce qu'il faut les laisser à l'état sauvage et qu'en plus, le régime alimentaire est loin d'être le même que le nôtre. Cependant, même en prenant notre temps, on est rentré tôt à Te Anau parce que tous les points de vue et marches qu'on voulait faire sont, et c'est le cas de le dire, tombés à l'eau.
Une fois à Te Anau, on est retourné dans notre chambre histoire de nous reposer. On est allé faire le tour des magasins de souvenirs et on a passé la soirée avec Mélanie, Soraya (une collègue de Wellington) et Anna (une amie de Soraya) qui faisaient également un tour de l'île du sud et qui se trouvaient également à Te Anau ce soir là !
Pfiou, c'était long à écrire. Prochain article, demain.
Bises,
Camille
Et c'est le moment de la première frayeur de Marie. Au moment où elle s'apprête à traverser la route pour revenir à la voiture et prendre le kea en photo, on lui refait de grands signes pour qu'elle s'arrête. Alors que la première fois elle croyait qu'on la prévenait qu'une voiture arrivait, pour la seconde fois, elle s'est posée des questions. Et pour le coup, une voiture arrivait vraiment en face. J'ai cru qu'elle allait quand même traverser et se manger la voiture. Mais ça n'est pas arrivé. Une fois à la voiture, MP prend son a-p et mitraille la bestiole. C'est limite s'il voulait pas rentrer dans le coffre avec Marie. Petit arrêt pour le coup bien sympathique.
Une fois arrivé à Milford Sound, le répit n'en est pas un. Le temps est horrible, il pleut et il y a un vent à décoiffer les chauves ! Du coup, c'est trempé que nous arrivons au quai d'embarcation. Là encore, un petit répit simple et court accompagné de barres céréales et de cookies, notre petit déjeuner pour la grande majorité des 12 jours. L'heure d'embarquement est arrivée, nous voilà à bord en espérant voir autant que possible (et si l'on peut inclure des dauphins c'est encore mieux.).
Et dire que nous pensions être à l'abri dans le bateau. C'est complètement faux. Ce fut le tour en bateau le plus mouvementé de toute ma vie. La mer était tellement déchaînée qu'on n'a pas fini la croisière. Ils ont proposé un remboursement si j'ai bien compris. Mais on ne l'a pas demandé parce que c'est quelque chose que je n'aime pas faire. Pendant la traversée, nous avons été témoins de la deuxième frayeur de Marie. Deux en un jour, elle est généreuse.
Donc de part les mouvements du bateau, nous allons tous en convenir, la pratique de la marche était devenue quelque peu périlleuse. Imaginez donc une descente d'escalier. Eh oui, vous l'avez deviné. C'est à cette aventure que Marie est partie. Autant vous dire que ce fût un échec cuisant pour la susnommée. Je vous mets en situation. Céline et moi sommes installées en bas du bateau alors que Jordan et Marie sont en haut. Marie, dans un élan de sympathie ou je ne sais quel autre qualificatif, a décidé de venir nous voir pour nous proposer de monter. Ni une ni deux, elle s'applique à descendre cet obstacle si anodin pourtant si dangereux. Et là, c'est le drame, le bateau fait une embardée du tonnerre (dans le texte... en vrai, ce sont juste les remous de la mer dus au temps) et Marie, pourtant si bien partie, se retrouve la tête en bas, les jambes en haut. Elle s'était rattrapée in-extremis à la rambarde de l'escalier. Je crois qu'il est inutile de faire une thèse sur l'utilité de ses barres de fer. Elle a failli aller dire bonjour au sol. Pour le coup, on l'aurait sûrement retrouvée défigurée avec des dents en moins. Le constat reste tout de même terrible... Elle s'est tordue le petit doigt !
Il faut quand même préciser qu'entre-temps, elle se redresse, l'air de rien et nous demande si on veut monter. On lui répond que non, et c'est avec ce même air (tout va bien, je vais bien), qu'elle remonte les escaliers d'un pas assuré (autant que faire ce peut). Et j'ai oublié de dire que, effectivement, nous sommes montées cinq minutes plus tard et qu'à force de mouvements incontrôlés et d'une cabine surchauffée, Jordan et Céline auraient bien pu nous déposer une galette.
Une fois rentrés à bon port, nous nous précipitons dans la voiture. Marie prend le volant (avec une attelle de fortune) et on rentre tranquillement à Te Anau. On recroise notre ami le Kea sur la route, il nous courait après avec ses toutes petites pattes. On aurait eu presque envie de le ramener avec nous. On a aussi vu une voiture avec 3 Keas autour. On pense que les touristes leur donnent à manger, ce qui n'est pas bien parce qu'il faut les laisser à l'état sauvage et qu'en plus, le régime alimentaire est loin d'être le même que le nôtre. Cependant, même en prenant notre temps, on est rentré tôt à Te Anau parce que tous les points de vue et marches qu'on voulait faire sont, et c'est le cas de le dire, tombés à l'eau.
Une fois à Te Anau, on est retourné dans notre chambre histoire de nous reposer. On est allé faire le tour des magasins de souvenirs et on a passé la soirée avec Mélanie, Soraya (une collègue de Wellington) et Anna (une amie de Soraya) qui faisaient également un tour de l'île du sud et qui se trouvaient également à Te Anau ce soir là !
une coulée d'avalanche |
Milford Sound par un jour de mauvais temps |
Les cascades |
la route qui descend en serpentine après le tunnel |
ça se voit pas, mais ça monte. Et c'est sombre. |
Pfiou, c'était long à écrire. Prochain article, demain.
Bises,
Camille
ah quand même ! on a failli attendre !
RépondreSupprimerJe ne sais si c'est le style littéraire utilisé par l'auteur ou bien si c'est le souvenir qu'évoque cette narration, cepandant, et je dois bien l'admettre... j'étais bien morte de rire en lisant "la chute de Marie dans l'escalier" vue par Camille.
RépondreSupprimerPar contre, t'as oublié de mentionner que 5 minutes plus tard on a finit par monter et qu'on a fait du rodéo sur le pont arrière du bâteau. Et qu'accessoirement, Jojo et moi on a failli avoir le mal de mer.
Franchement t'es nul comme écrivain, t'oublie la moitié des trucs, pff...
Meuh meuh meuh les frangines. Pff il vous faut pas grand chose pour avoir peur. ^^
RépondreSupprimerIci c'est la pluie mais sans les paysages que vous avez. Gros bisous à vous 2.
bon, je venais voir la suite et deception, ya rien.... bon tant pis, je reviendrais plus tard. Si une infos de chez nous. Hier, contrairement à Xavier, nous on avais 26 degré à l'ombre, un ciel tout bleu et tres chaud au soleil. Hé oui, enfin l'été.... Et en plus, c'est vrai!!
RépondreSupprimerC'est Koh Lanta votre virée !
RépondreSupprimerDu vent à décoiffer un chauve... J'aurais aimé voir ça !
En tout cas, c'est beau même sous la pluie !