dimanche 25 mars 2012

Anecdotes diverses et variées.

Yo !


J'écris ce message suite à un weekend qui fut synonyme de rugby. Je vais vous raconter tout plein de petites choses que je n'avais pas eu l'occasion de mettre dans mes posts précédents.




Tout d'abord, une histoire qui remonte à mon départ (ou plutôt mon arrivée en Nouvelle-Zélande). J'étais encore accueillie par Ross et Pam. C'était, je crois, le soir même de mon arrivée. J'ouvre ma valise et je prends mon pyjama, normal. A ce moment précis, je n'avais rien remarqué. Et ça a duré quelques jours. Puis, soudainn, que vois-je ? Je me suis vraiment demandée ce que cette boite de playmobil faisait dans ma valise. Et après investigation, mes parents, ces filous, m'ont avoué qu'ils avaient introduit dans le plus grand secret, une boite de playmobil parce que j'avais dit à Noël que j'aurais été contente si j'avais eu des playmobils (Tout ça parce que Xav a eu des legos). Mais pendant quelques heures, j'ai vraiment douté et je me suis vraiment demandée si je n'étais pas devenue encore plus folle !






Il y a quelques semaines également, j'ai assisté à Westlake Boys, à une "assembly". C'est un genre de grand évènement pour les élèves qui ont du mérite (par exemple, ceux qui ont eu une bourse pour les études sup'). C'est super solennel, il y a le "Head Master", les élèves reçoivent des cadeaux et à la fin, tout le monde chante l'hymne du lycée... Une fois mais pas deux, j'me suis pas franchement sentie très à l'aise, j'étais assise avec les profs, sur l'estrade...


Aussi, à Westlake Boys et dans la plupart des autres de mes établissements, il y des "runners" ou des "coureurs" si je fais la traduction. En fait, ce sont des élèves qui, ne fois par an, ont une journée où ils ne vont pas en cours et ils ont comme mission de faire passer des mots aux élèves, de transmettre les infos dans toute l'école. Je trouve ça plutôt cool. Ça leur apprend à faire du sale boulot.


Toujours à Westlake Boys, en ce moment avec Aurélie, la prof de français, on fait des crêpes avec les Year 9. Avec des vrais crêpières. C'est vraiment un coup de main à prendre, les crêpes ressemblent plus à des larges pancakes qu'à des crêpes mais c'est bon quand même. Mais on court un peu quand même ! Courage ! Avec les Year 10, on est allé au ciné voir "La Guerre des Boutons". Pas le remake du vieux mais l'adaptation. C'était sympa, les gamins ont bien apprécié.




Parlons brièvement de télévision, dans ce pays, c'est un vrai calvaire. Du coup, je la regarde pas beaucoup. Tous les programmes sont fait ainsi. 10 minutes d'émission ou de film et 8 minutes de pubs. Horrible. L'internet aussi, ce n'est pas illimité. Ils ont un quota de Gigabits qu'ils peuvent utiliser. S'ils le dépassent, la facture d'internet augmente. Et Skype, à priori, ça en bouffe pas mal. Faudra que je demande à ma proprio si elle sait combien elle a par mois.


Le vendredi après mon retour à Wellington, je suis allée, avec le groupe 'maori' de l'école, au polyfest, festival polynésien avec des représentations de danses, de hakas et autres mouvements traditionnels des Iles Cook, des Tonga, des Fidji, des Samoa et de Nouvelle-Zélande. C'était génial. Je ne peux pas vous montrer les photos des hakas parce que que ce sont des lycéens et que, habits traditionnels obligent, j'avais à peine le droit de prendre des photos (encore moins des vidéos.) mais je l'ai quand même fait (les deux). Je vous montrerai tout cela par e-mail ou quand je serai rentrée en France mais je peux mettre des vidéos et photos du reste.


Le samedi suivant, c'était la Sainte Patrick. Nous sommes sortis, avons rencontré des Grands-Bretons et des Irlandais. Nous avons également croisé la route d'un étraaaaaange personnage...


ohhhhhh un leprechaun !! Ou selon Seb, la personnification du mythe de la femme à la barbe !
Et le lendemain, le dimanche, avec trois autres assistantes, nous sommes allées au marché français de Parnell ! Le fromage, ça coûte cheeeeeeer T_T j'en pleure de désolement. Mais aujourd'hui, j'ai pu goûter à du fromage kiwi et c'est pas mauvais, ils ne se débrouillent pas trop mal même s'ils ont encore du chemin à faire ! Du coup, je me suis fait des petits plaisir (macarons à 2$, crêpes à 6$ et 100g de fromage à 10$). C'était cher mais bon. Une fois de temps en temps, ça ne tue personne !


hum... les chiffres en disent assez long je pense...
eh oui, j'ai même croisé le chemin de plusieurs bouteilles de Bouvet-Ladubay !
Voilà, je m'arrête ici pour aujourd'hui, je continuerai la semaine prochaine avec le rugby, qu'au bout du compte, je n'ai pas raconté, et la voiture, vous allez bien rigoler !


Au fait, j'ai enfin été payée ! Un mois et demi de salaire, ça fait du bien au porte-monnaie !


Bises,


Camille

mardi 20 mars 2012

Windy Welli 2

Eh oui, deuxième épisode, ça ne s'arrête pas là !


Le lundi, le mardi et le mercredi, nous avions des conférences entre assistants avec la participations de divers intervenants qu'ils soient du Ministère de l'éducation ou des enseignants de langues en NZ.
Dragon Boat au Te Papa Museum
Chaque langue représentée avait son conseiller. On a parlé de choses que je savais déjà grâce au master FLE autrement dit, de l'enseignement par les tâches. Ça veut dire que l'on doit baser son enseignement sur la réalisation d'une tâche qui a du sens dans la vie réelle. C'est un peu compliqué à expliquer pour moi parce que ça reste assez flou, même pour le monde du FLE. Ensuite, on a eu un cours de japonais en suivant cette méthode !  La conseillère japonaise m'en a reparlé plus tard et elle m'a dit qu'elle avait été étonnée que je pige aussi rapidement. J'ai craché le morceau et je lui ai avoué que j'avais étudié le japonais !


On a eu aussi un ex-assistant d'espagnol qui est venu nous donner des idées d'activités et qui est venu nous expliquer comment profiter un maximum de notre voyage en Nouvelle-Zélande. On a eu un moment barbant sur le système éducatif kiwi, je n'ai pas retenu grand-chose, d'ailleurs, je ne suis même pas sûre du sujet exact de la présentation. On a aussi eu un sujet sur les compétences à développer lors d'un cours de langue (déjà vu ! merci le FLE). Même si je connaissais déjà tout ça, c'était quand même intéressant de voir la façon dont cette prof de japonais envisageait l'enseignement par les tâches et la façon dont le système éducatif envisage l'enseignement des langues en NZ. En gros, c'est vraiment pas leur priorité. On nous a dit que c'était sûrement parce que les haut-placés s'étaient pris des bûches en langues. Toujours est-il que mes gamins sont super impressionnés quand je leur dis que je peux parler plusieurs langues et je sens qu'ils aimeraient bien en faire autant.
Bateau pour long voyage
On a aussi discuté des problèmes que pourrait rencontrer l'assistant, par exemple, un professeur qui s'en va et qui laisse la classe à l'assistant ou l'inverse, un professeur qui ignore l'assistant et autres problèmes du genre. Le professeur fait beaucoup de fautes en français (certains profs de français ne sont jamais allés en France) ou alors un élève est trop collant (il y avait une quinzaine de petits problèmes). On a essayé de trouver, ensemble, la meilleure solution. On en revient toujours à discuter avec le prof et amener les choses en douceur. On a aussi discuté des buts qu'il fallait qu'on se fixe pour cette année d'assistanat. Buts personnels et professionnels. Mes buts personnels, je pense que vous en connaissez pas mal mais je veux profiter un max de la NZ, voyager, voir du pays, prendre des photos, rencontrer des gens, apprendre la culture maorie, m'amuser, prendre de l'expérience, profiter de mon année en plus pour mon mémoire...
Mes buts pro, c'est un peu plus compliqué. J'avais pensé créer un échange entre deux écoles mais aussi, faire découvrir aux gamins le hand. Ce n'est pas un sport très connu dans ce pays et la France est une des meilleures équipes du monde dans ce sport, ça reste donc culturel. Cependant, je n'ai pas eu le temps de voir Glenda (notre french advisor) en tête à tête pour en discuter. Elle doit me contacter.


Pendant ces trois jours, on nous a bien fait comprendre que nous étions les "élus". En fait, si je ne me trompe pas, l'ambassade de France en NZ a une part à jouer dans notre sélection. D'ailleurs, nous sommes allés à l'ambassade et nous avons rencontré l'ambassadeur. Il était très gentil. Il avait plus l'air d'un papa qu'autre chose. Ce que nous faisons est en lien direct avec l'ambassade et les relations franco-néo-zélandaises. Du coup, après ça, on se sent forcément important et on se rend-compte qu'on est des chanceux. Je me suis aussi dit que je valais quelque chose parce que sur une cinquantaine de demandes, même si j'étais en liste d'attente, au bout du compte, j'ai été choisie. Alors maintenant, j'essaie encore plus d'en faire profiter mes élèves. Je pense que ces trois jours m'ont fait du bien pour m'aider à me faire une idée du travail que je devais faire.
Storage house, maison sur pilotis avec les provisions
On nous a parlé aussi de ce que nous pouvions et ne pouvions pas faire avec les élèves. Par exemple, dans la culture maorie, on parle de "tapu". Notre mot "tabou" vient de là. Chez les maoris, "tapu" signifie "intouchable", "choses qu'on ne doit pas toucher". Ainsi, lorsqu'on a un étudiant maori, ne pas toucher la tête, ne pas s'assoir sur les tables (on mange dessus, alors poser ses fesses sur une table, c'est "tapu"). C'était très intéressant. On nous a dit aussi de ne pas "copiner" avec nos élèves. Nous ne sommes pas leurs amis. Donc pas d'adresse e-mail, pas de facebook, pas de numéro de téléphone ! Ce qui est bien. Je n'ai que 5 ans de plus que mes plus vieux élèves, les voir me rappelle mes années lycée et je me suis rendue compte que j'aimerais bien y retourner. Même si y a le bac, les contrôles, les devoirs... j'ai quand même eu trois supers années avec mes folles (vous vous reconnaissez hein ? Bon, que deux avec Céline mais quand même) et que l'université, c'est plus la même chose, il y a moins d'insouciance.
Marae
J'ai appris plein de choses pendant ces conférences, le seul petit couac, on était pas mal pressé par le temps et on devait souvent se dépêcher pour faire les choses (et certains sujets auraient mérité plus de développement). Les midis ont été très rapides. Le lundi, comme on devait aller à l'ambassade, on a eu que 45 minutes pour manger pas grand chose dans un restau indien. Le mardi, on est allé dans un petit restau tout petit petit, super sympa mais pas vraiment pratique, donc on a encore dû se dépêcher et un peu moins le mercredi parce que c'était le même restau et qu'on était un peu plus organisé. Le mardi soir, le repas était payé par l'ILEP, l'organisation qui nous emploie en NZ et j'ai beaucoup discuté avec Jocelyn, notre contact depuis le début. Nous nous sommes découvertes une passion commune pour les chevaux que nous avons partagé avec la conseillère japonaise qui est un peu effrayée par les chevaux. On lui a expliqué comment lire les émotions d'un cheval et tout, c'était sympa. Glenda, à un moment dans la soirée, me demande brusquement où j'ai appris l'anglais. Ce à quoi je réponds "euuuh, à l'école". Elle rétorque "Non, il y a autre chose", Coraline qui ajoute "Camille est allée en Irlande", et là Glenda qui s'exclame "Je le savais !". Voilà, apparemment, j'ai un accent irlandais. Mais on ne me dit jamais la même chose. Certains me disent que j'ai un accent bien français. C'est drôle !
Statue maorie
Aussi, après avoir beaucoup discuté avec Glenda sur nos sentiments par rapport à l'assistanat, elle nous a dit qu'elle voulait qu'on aille à la semaine des profs en juillet pendant lesquelles tous les profs de NZ (je crois) se retrouvent pour discuter de l'enseignement parce qu'on serait des personnes plein de bon sens ! Et oui !
Pendant ces six jours passés avec Lena, Coraline et Daniela (parce que nous étions dans la même chambre), j'ai découvert que je n'étais pas si nulle que ça en allemand (enfin si, quand on sait que j'en ai fait huit ans). Nous, Françaises, avons pratiqué notre allemand et elles, Allemandes, ont pratiqué leur français ! On a bien rigolé. On a aussi rencontré Koichi, Mélanie et Maud (un Japonais, deux Françaises) avec lesquels nous avons fait une soirée salade/uno. Salade parce que c'est ce que nous avons préparé pour notre dîner du lundi et "uno" parce que c'est le jeu auquel nous avons joué pendant toute la soirée. On a compté les points et le perdant devait aller acheter un paquet de biscuit (oui les magasins de nourriture sont ouverts jusque tard le soir.). Je pense que je ne me trompe pas en disant que tout le monde a passé une super soirée. Et en plus, j'ai pratiqué un peu de japonais avec Koichi !


J'ai également appris pourquoi on appelait les claquettes "jandals" en NZ. Et oui, explication à la con, ça veut dire "japanese sandals". Bah voui, c'est carrément pas con en fait. Tapez "geta" sur internet, regardez et vous comprendrez.


Le mardi après-midi, on est allé au musée Te Papa. C'était sympa, mais un peu vide. C'est un bâtiment immense qui pourrait être utilisé dans sa totalité mais on voit plus souvent du vide que des expos. Dommage, il y a des choses intéressantes pourtant.
On pouvait rentrer dans un marae, une "maison" maorie. Mais avant, il faut retirer ses chaussures. Et c'est comme ça même en classe de maori. Je vous avais déjà expliquer ça au début, lors de ma bourde culturelle.


Mercredi, nous sommes repartis en avion pour Auckland, le voyage n'a duré qu'une heure mais j'ai rencontré deux personnes très sympathiques. Sharon et Rachel, les deux voisines. Sharon est maorie, son travail est de soutenir les familles maories. Elle est un peu comme une psychologue pour maori. Certaines pratiques à l'européenne vont à l'encontre des croyances maories, elle est là pour leur apporter du soutient et les aider à surmonter leurs problèmes sociaux. Et aussi malheureux que cela puisse paraître le peuple maori est un peuple auquel on a tout volé et qui se cherche. Certains arrivent à faire la différence entre la culture blanche et la culture maorie mais d'autres non. C'est ce qui crée ses problèmes de drogue, de violence et d'alcool parmi la communauté maori.
Rachel, coréenne, est étudiante en pharmacie et a le même âge que moi. On a bien discuté pendant ce vol et Sharon nous a dit qu'on pouvait venir la voir à l'hôpital d'Auckland.
Notre avion "Crazy about rugby"
J'ai profité de ce voyage pour perdre mon lecteur mp3. Je pense envoyer un message à la compagnie aérienne, on ne sait jamais, peut-être qu'ils ont retrouvé mon mp3. Pour aller à l'aéroport, nous avons eu un super chauffeur de mini-bus Samoan. Ces gens-là ont l'air vraiment sympa ! Ils nous a bien fait rigoler et il a été d'une gentillesse avec nous, il a raconté des blagues, il nous a parlé de son pays...


J'ai vraiment passé un moment génial à Wellington. J'aurai bien aimé que nous restions un peu plus longtemps tous ensemble. Les gens de Dunedin étaient supers sympas, la Rémi de Christchurch aussi, les filles de Welli super accueillantes. Bref, j'ai adoré.


Voilà, j'ai fini de vous parler de mon voyage à Wellington. J'ai encore plein de choses notées dont je dois vous parler mais je vais attendre un jour ou deux, trop d'infos tuent l'info.


Bises,


Camille.




PS : Vous ai-je dit que l'ex-mari de Glenda était un ancien All-Black ? Qui ? Je ne sais pas, il faut que je lui demande.

samedi 17 mars 2012

Windy Welli

Hello !

Ça fait longtemps !

Le dernier weekend était synonyme de retour à Wellington pour moi. Avec tous les autres assistants de Nouvelle-Zélande, nous étions convoqués par l'organisme qui nous emploie.

Je suis partie le vendredi 9 mars, très tôt le matin, je suis passée chercher Lena, assistante d'allemand qui travaille sur le North Shore, comme moi et dans deux de mes écoles. Ensuite, nous sommes allées au Ferry, j'ai déposé la voiture, que Ross est allé récupérer dans la soirée (très gentil de sa part). Notre train étant à 7h25, nous n'avions pas de Ferry plus tard que 6h30. Donc, je peux le dire, je me suis levée à 5h du matin ! Nous avons retrouvé Daniela (Allemande) et Coraline (Française) à la gare pour prendre l'Overlander, train qui passe par des endroits où les voitures ne vont pas. Autant dire qu'on en pris plein les yeux. En plus, chanceuses comme nous sommes, nous avons eu un temps superbe, ce qui nous a permis de sortir du train (???). Patience, je vous expliquerai en temps voulu !

Nous avons voyagé en classe premium, voyage payé par l'organisme aller-retour. Le retour se fera en avion, c'est beaucoup plus rapide. Oui, parce que pour parcourir ces 650 kilomètres qui séparent Auckland de Wellington, il nous faudra 12 heures de train, sans compter les petits désagréments de voyage. Au fond du train, dans notre voiture, un lounge avec banquette et table avec une grande baie-vitrée. A l'avant du train, une plate-forme à l'air libre sur laquelle nous pouvions aller à notre gré. Je me suis donc réfugiée là pendant la plupart du voyage. Je me suis donc retrouvée à l'air libre dans un tunnel sans fin et sur un pont assez haut. Nice, vue superbe mais hyper flippant !

Pendant le voyage, nous avons forcément rencontré des gens et discuté. C'est pas possible de faire autrement dans ce pays. Dernière nous donc, il y avait un couple d'Américains qui venait voir leur fille mariée à un Kiwi. Elle habite dans l'île du Sud mais comme ils étaient à Auckland et qu'ils restent trois semaines dans ce magnifique pays, ils en profitaient pour voyager. Il nous ont quitté à midi. Ensuite, nous avons rencontré un Irlandais et un Allemand. Le premier était venu en NZ pour la Coupe du Monde et avait trouvé un taf', le second était venu le visiter. Et comme Daniela disait tout le temps qu'elle voulait manger McDo, les gens devant nous, dès qu'ils voyaient un McDo nous le montrait ! On a bien rigolé. A la fin du voyage, nous avons joué au Uno avec les deux gars et un Italien qui avait un peu de mal à s'exprimer en anglais mais gentil comme tout. L'Irlandais, Eddy, nous a appris un tour de "magie" que je serai incapable de refaire parce qu'il faut faire des maths.

Mais le voyage a été assez mouvementé. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois et nous sommes tombés en panne d’électricité. Nous avons attendu une bonne trentaine de minutes et la machine s'est remise en route toute seule. Ahhhhh les mystères de la technologie ! Mais ensuite, comme nous avions du retard, nous avons dû faire marche arrière pour laisser passer un train. Au bout du compte, nous avons eu 30 minutes de retard à l'arrivée parce que, je ne sais pas par quelle procédé, nous avons réussi à rattraper notre retard. Faut pas chercher.

J'ai pu me lâcher sur les photos en tout cas. Parfois, les paysages étaient tellement similaires au Seigneur des Anneaux que je m'attendais à voir surgir un hobbit derrière une colline ou de voir des Cavaliers du Rohan galoper dans les pleines (références uniquement compréhensibles par certains lecteurs). Ça donne très envie de revoir les films (ce que je ferai ce weekend je pense).

Bref, on a bien apprécié ce voyage avec les filles. Moi, j'ai eu de la chance, je suis sensée travailler le vendredi mais quand j'ai dis que certaines assistantes prenaient le train, ma prof à Taka m'a dit que je pouvais aussi y aller, qu'il fallait que j'en profite, j'ai été étonnée qu'elle accepte sachant que les conférences ne commençaient que lundi. En fait, elle pensait que ça commençait samedi, elle n'avait pas fait le rapprochement avec les dates que j'avais données. Oups !

Quand nous sommes arrivées avec les filles, nous avons pris un taxi pour aller à notre backpacker (hôtel pas cher pour les jeunes voyageurs avec un budget). Nous avions une autre colocataire que nous ne connaissions pas et Gabriel était sensé arriver un peu plus tard dans la soirée. Notre colocataire avec laquelle nous n'avons pas eu d'échange. Elle était Française apparemment, Daniela et Coraline ont tenté une approche à laquelle elle n'a répondu que très vaguement. Nous n'avons donc pas cherché plus loin.

Fatigués par nos voyages respectifs, nous nous sommes couchés assez tôt en espérant faire une mini grasse mat'. Même pas la peine d'y penser, ce matin aussi, j'étais réveillée deux heures avant ma sonnerie de réveil... Du coup, on est partis plus tôt pour le Botanic Garden de Wellington. Pour y aller, nous avons pris le Cable Car (voiture câble), sorte de tramway à flan de colline tiré par un câble. Dans la rue aussi, ils ont des bus-tramway, ça donne une ambiance sympa. On a dû faire la queue un certain temps, c'est un des rdv des touristes, en plus, il faisait super beau ! Arrivés en haut, nous nous sommes promenés dans le jardin qui est assez grand. J'ai encore pris plein de photos. Vers midi, un autre groupe d'assistants arrivés d'Auckland nous a rejoint. On est allé manger et avec Coraline, Daniela et Lena, on est redescendues vers le waterfront (bord de mer). Avant de descendre, on a croisé des gens avec nous dans le train et sur le chemin pour le waterfront, nous avons recroisé l'Irlandais et l'Allemand ! C'était marrant ! Wellington est tellement petite comparée à Auckland ! Au waterfront, on a rencontré le coloc' de Coraline, Tim qui venait voir de la famille à Wellington.







Ensuite, Lena et Daniela nous ont quittées pour aller voir d'autres amies sur Wellington et nous, après que Tim est parti, nous avons rejoint le groupe de Wellington, Dunedin et Christchurch dont nous avons fait la connaissance. Ils sont super sympas ! On est allé manger malaisien (enfin eux) et après, on est allé dans un bar tous ensemble, les deux groupes réunis (nous étions 20 environ). A l'entrée du bar, on se fait à moitié jeter, le videur voulait voir nos papiers d'identité et n'acceptait rien d'autre que les passeports (il voulait voir notre âge. N'importe quelle carte avec notre date de naissance écrite dessus suffisait mais il voulait soit du kiwi, soit du passeport). Après des négociations mouvementées de la part de Soraya et Zakiya, nous parvenons à rentrer. Merci les filles ! Moi étant toujours un peu short en money, je ne prends rien, et de toute façon, je voulais pas vraiment faire ce que tout le monde attendait que je fasse (c-à-d boire). Plus tard, dans la soirée, nous sommes allés manger un kebab (différent et meilleur qu'en France). Nous sommes revenu et avec Lena et Coraline, nous sommes rentrées pendant que les autres allaient en boite. On était bien contentes de ne pas rester chez un des gens de Welli parce qu'autrement, même fatiguée on aurait été obligées de les suivre en boite.


Le lendemain, je ne me rappelle plus pourquoi mais Lena et Daniela sont parties avant nous et avec Coraline et Elena, nous devions aller au Te Papa Museum près du waterfront où les filles étaient. En fait, il y avait un food market, j'ai acheté des myrtilles (miam miam). Sur le chemin, nous avons vu un entrainement de Dragon Boat, bateau traditionnel Néo-Zélandais. Nous avons rejoint les filles, et comme le temps n'était pas trop mauvais, je suis restée avec Lena et Daniela pendant que Cora et Elena partaient au musée. Avec les filles, nous avons croisé Gabriel, Iria, Miguel, Marie-Anne, Leslie et Almu et nous sommes parties avec eux à l'ascension du Mount Victoria. On était devant, nos chemins se sont encore séparés et nous nous sommes retrouvés là-haut. Entre-temps, j'ai eu le temps de voir qu'une scène du Seigneur des Anneaux avait été tournée sur un des chemins. Nous avons pique-niqué et nous sommes partis à la quête de ce chemin. C'est pas exceptionnel mais c'est cool ! On se serait vraiment cru dans le SdA dans cette forêt !

En redescendant, on se sépare une nouvelle fois du groupe et on retrouve ceux de Dunedin, Wellington et Christchurch. On va avec eux à Island Bay où un concert est sensé se passer. Sensé, parce qu'à cause de la pluie, c'est annulé ! Du coup, on se retrouve comme des cons à attendre sous une construction en bois que la pluie se calme. On avait tout l'air de sans-abris. Dans ce pays, surtout à Welli, le parapluie est un ustensile inutile. Trop de vent ! Une fois la pluie calmée, on se déplace vers un bar de Newtoun. Sympa, le mec nous demande (encore) papiers d'identité. Mais il était pas moche alors ça va ! Daniela s'est endormie sur les canapés super confortable et une fois réveillée, elle a commandé à manger, sauf que c'était l'heure de rentrer sur Welli. Du coup, elle a demande une boite et le gentil serveur en a mis en plus. Il est sorti avec nous pour s'excuser, c'était sympa ! On était des vrais zombis dans le bus ! Mais on avait lâchement abandonné Coraline qui nous attendait à l'hôtel ! En y repensant, j'aurais dû insister pour l'attendre et qu'elle vienne avec nous.

On est allée au McDo du coup et on a pris un chocolat chaud et Coraline est venue nous rejoindre. J'me suis brûlée la langue et le lendemain, je le sentais encore ! Aïe ! L'autre groupe que nous avions abandonné le midi est sorti tandis que le reste allait lentement se coucher pour se préparer à la journée du lendemain.

Voilà pour aujourd'hui. Je mets le reste demain, je pars bientôt pour aller fêter la Saint Patrick dans le centre avec les gens !

Bises !

Camille

samedi 3 mars 2012

Fautes et anecdotes, épisode 2

Hello


En me relisant, je me suis aperçue que je faisais plein de fautes d'orthographe. J'en suis désolée (ça le fait pas trop pour une future prof de français hein ?).


Ceci dit, j'en profite pour continuer dans la lancée des anecdotes.


D'abord, parlons d'écologie. Ici, c'est un peu la grosse blague. Le système de transports en commun est moisi, il y a plusieurs compagnies différentes alors ça coûte cher et les bus ne passent pas partout. Souvent, pour aller à un endroit, il faut changer de bus et/ou de compagnie donc payer un nouveau billet. C'est vraiment galère selon les assistants qui n'ont pas de voiture et qui dépendent du bus pour aller dans leurs écoles respectives. Et dans les supermarchés, ils donnent des sacs plastiques ! La grosse blague ! Quand on pense qu'ils nous emmerdent à la douane pour un petit caillou dans une chaussure !


Ma voiture, je l'ai eu grâce à l'assistant de l'année dernière avec lequel on a arrangé la vente en €, beaucoup plus pratique. Du coup, comme ça l'arrangeait pas mal, il m'a laissé le reste de son épicerie, un aspiro, une couette chauffante (électrique, donc je ne sais pas trop si je vais l'utiliser), des oreillers, des draps, une couverture (que je vais donner, plus de première jeunesse et j'ai un peu peur de faire des allergies), une bouillotte, un chauffage d'appoint, des plats et des mugs et un lit gonflable.


Voiture que j'ai dû assurer. Avec Ross (au début de mon séjour), nous avons donc appelé AA Insurance, j'en ai pour 180$ et quelques. Mais comme je n'avais pas encore de compte en banque néo-zélandais, ils m'ont dit qu'ils assuraient la voiture et qu'il fallait que je rappelle dans les deux semaines. J'ai rappelé la semaine dernière... Mais la fille, a-do-ra-ble ! Elle m'a dit "pas de soucis, on va vous faire faire un paiement étalé sur l'année", du coup pas de stress (en plus j'avais perdu mon numéro de dossier) et bien soulagée de voir que ça ne posait pas de problème. Franchement cool et relax ces kiwis !


En parlant de salaire, c'est assez compliqué aussi. Je ne serai payée que dans trois semaines car mes derniers papiers sont arrivés trop tard pour la paye de la semaine prochaine, je suis assez énervée, mais à priori, c'est tous les ans pareil. Du coup, je suis obligée de re-demander une avance de 500$ à Takapuna (école qui se charge de ma paye). En fait, à peine arrivée, je suis allée remplir un papier pour obtenir un "IRD number", si j'ai bien compris, c'est un numéro que chaque employé en NZ se doit d'avoir (besoin pour recevoir la paye et pour le compte en banque. Quand j'ai ouvert mon compte en banque, ils m'ont dit que ça ne posait pas de problème que je ne l'ai pas maintenant. Vraiment cool ces kiwis, en France, ça passerai pas ! D'ailleurs, j'ai discuté avec un autre assistant qui m'a dit qu'il n'était pas allé faire sa visite médicale par un médecin approuvé par l'ambassade... Foutage de gueule moi je dis !). Et avec ce numéro, on peut recevoir sa paye. Je l'ai reçu deux semaines et demi après la demande. Techniquement je peux être payée. Mais non, en fait, comme c'est ma première année de travail en NZ, j'ai droit à une "tax exemption", c'est comme si, en France, on m'autorisait à recevoir mon salaire brut, sans enlever toutes les charges. Et donc, j'ai dû remplir un autre papier pour obtenir le droit de cette taxe. Ce papier est parti pour Wellington il y a un peu plus de 2 semaines et je n'ai eu le certificat qu'hier. Je suis allé le donner à la "paylady", la dame qui se charge des salaires et qui m'a dit que c'était trop tard pour la paye de la semaine prochaine ! Yay ! La semaine prochaine je re-demande une avance, la deuxième, de 500$, mon compte en banque français n'aurait pas apprécié tout ça. Mais ces 1000$, il me faudra les rembourser à l'école. Enfin, c'est quand même sympa de m'avancer. Mais bon, même si les kiwis sont cools pour beaucoup de choses, le système de paiement à mettre en place... c'est franchement la merde ! Et étonnamment, une autre assistante a déjà eu sa première paye. Mais je sais pas si elle aura sa "tax exemption" dessus. Donc je préfère attendre, parce qu'apparemment, c'est galère de récupérer ce qui a été prélevé après.


Ah, et pour les supermarchés, contrairement aux nôtres, on ne trouve pas tout ! Donc c'est assez déstabilisant.  Je dois tout le temps chercher. Et du coup, je ne sais pas où aller pour changer les essuies-glaces de ma voiture. Faut que je demande :)


Voilà pour aujourd'hui, j'espère que je n'ai pas fait top de fautes :)


Bises,
Camille