lundi 5 décembre 2011

A l'aventure compagnons !

Bonjour,




Me revoili, me revoilo, me revoilà ! Vous vous demandez sûrement pourquoi aussi tôt, je ne suis pas encore partie. Tout simplement parce que l'aventure néo-zélandaise a commencé depuis un bon moment déjà. Remplir la demande de visa est une aventure en soi.


D'abord, il faut télécharger "l'application form" et le guide, c'est au moins une trentaine de pages les deux confondus. Tout cela à lire en anglais. Apprendre que si on était pas allée au Pérou (pays à haut risque de tuberculose), on n'aurait pas cette radio des poumons à faire. Et pas n'importe où, par n'importe qui. Par un radiologue agréé de l'ambassade de Nouvelle-Zélande en France. Super !


Après un gros stress en me disant que ça prendra 15 ans, j'me retrouve avec une possibilité de rdv le mercredi de la semaine. ça ne sera pas ce jour-là, prise au dépourvue, je n'avais pas les papiers nécessaires pour partir mercredi (16 nov à ce moment-là). Rdv donc le lundi 21.


Me voilà partie pour Paris, je prends le métro direction châtelet. Je sors... dans les halles.... Et ben, franchement, quand on ne connait pas les halles, on ne peut jamais savoir quand on va en sortir. Au bout du compte, j'ai demandé la direction aux policiers qui se baladaient. Petite provinciale paumée, je suis parvenue à sortir avec quelques difficultés. Enfin arrivée au cabinet de radiologie, il me faut des photos d'identité.


Super, j'en n'avais pas sur moi. Donc, après avoir passé la radio, je me retrouve une nouvelle fois à errer dans les rues de Paris (pas tant que cela, j'ai eu le bon sens de demander à la secrétaire où se trouvait le lieu le plus proche avec un photomaton) pour aller à la Poste. Pas de photomaton. Retour à la station de métro. Chouette, je vais devoir retourner en enfer. Je tente la première entrée des Halles qui se propose à moi et là ! Bingo, c'est le jackpot, j'arrive presque directement à l'entrée de la station. Joie éphémère, le photomaton est de l'autre côté, je dois utiliser un ticket juste pour aller prendre 5 maudites photos qui me coûteront 5€ et sur lesquelles j'aurais une tête horrible.


Photos prises, je retourne au cabinet pensant qu'il ne manquait plus que ça. Mais non, photo collée en tamponnée, je dois passer au secrétariat afin qu'il vérifie tout, qu'il mette mon dossier et l'autorisation dans une enveloppe que je dois retourner faire tamponner et sceller par la secrétaire de la radiologie. Parcours du combattant vous avez dit ? Un peu.


Le must, c'est que ça ne s'arrête pas là. Pour repartir, je reprends le métro, station Châtelet (que j'ai bien repérée) et je sors Montparnasse Bienvenüe... On est d'accord, normalement, je peux ressortir directement dans la gare et je l'ai déjà fait plusieurs fois. Mais là, pas moyen du coup, me voilà sortie dans la rue, à devoir ressortir mon plan (même si la tour est bien visible, quand on ne sait pas situer la gare par rapport à la tour, on est bien embêtée), je visualise la position de la gare et je m'y dirige.


Au moment de prendre le train, 15 minutes de retard, le conducteur de train ne s'était pas présenté...


Quand je vous disais que le visa est une aventure...


Loin d'être finie, cette aventure nous mène à la demande d'une assurance, sauf que j'y connais rien moi alors je pose plein de questions à l'ambassade qui me répond avec beaucoup, mais alors beaucoup de patience, pour, au bout du compte, ne faire que tourner autour du pot. Du coup, papa contacte l'assistant qui est actuellement en NZ et lui demande ce qu'il en est. Nous avons notre réponse mais l'Assurance des parents refuse de nous donner l'attestation.


Maintenant, c'est bon, ils nous ont donné l'attestation via mail, j'ai transféré à l'ambassade demandant si c'était le bon papier, j'attends la réponse.


J'ai tous les autres papiers, j'espère que mon dossier sera envoyé à la fin de la semaine.


Moralité de la chose : prochaine demande de visa, ne pas attendre et regarder dès que possible ce qu'il faut faire et les papiers qu'il faut fournir (et j'ai regardé un peu plus de deux mois et demi avant de partir).


Ceci dit, j'ai toujours autant hâte de partir, le peu de contact que j'ai eu avec les profs là-bas m'a encore plus donné envie de partir !


Le prochain message sera sûrement pour vous faire part de l'obtention de mon visa.


Ciao !


Camille