mardi 31 janvier 2012

Rugby Sevens

Hello again !


Ce weekend, je vais au Rugby Sevens a Wellington, a priori, c'est "THE Big Event" de l'annee. J'ai vraiment hate d'y etre. Un des joueurs de l'equipe de France (Terry Bouhraoua) me laissera mes billets a la reception de leur hotel, je ne lui doit rien, c'est vraiment sympa de sa part !


Je voulais aussi vous parler des maisons ici, elles sont vraiment superbes, ce sont des maisons coloniales, je vous mettrais des photos plus tard, elles sont sur mon telephone portable. Elles sont vraiment jolies, mignonnettes, tout ce que vous voulez. Hier, on est allee faire un tour avec Sarah, on a super bien papote et on a regarde les maisons, on les a commentees, des vrais pipelettes !


Aujourd'hui, je vais encore m'aventurer sur les routes kiwis, je m'y habitue assez vite. J'ai fait quelques visites hier dans le quartier de Sunnynook qui est a une 20aine de minutes, seule ! J'm'eclate a conduire, c'est comme un nouveau joujou pour moi ! Yay !


Voila, mon prochain message sera surement pour vous dire que j'ai trouve un logement, je vous donnerai le quartier sur le blog mais l'adresse, uniquement par mail.


Bises,


Camille


PS : J'ai parfois un peu de mal avec l'anglais, certains mots me viennent en espagnol....

lundi 30 janvier 2012

Once Upon a Time...

 Salut a tous, voila le premier article !

Je suis donc partie lundi 23 janvier à 21h15 (on avait déjà 10min de retard). J’étais quand même assez chargée pour tout le voyage (pc portable de 3,7kg, manteau, sac à dos pas forcément lourd mais encombrant et sac normal avec toute ma paperasse dedans. Je suis arrivée à Dubaï quelques six heures plus tard, mais ajoutez le décalage horaire de 3heures entre la France et Dubaï et vous avez (à peu près) mon heure d’arrivée chez les Emiratis (et ce n’est pas une faute). Je me disais « eh, peut-être que je vais en voir un vrai avec le foulard et tout et tout !! », mais, honnêtement, je n’y croyais pas du tout ! Et là, paf ! Direct à la sortie de l’avion, sur l’escalier, un Emirat qui attendait quelqu’un avec plus loin une limousine et un bus vide à côté. Mais pourquoi, je parle de bus ? Et bien c’est simple, à Dubaï, on a atterri, et l’avion a roulé, roulé, roulé, roulé… jusqu’à s’arrêter sur le tarmac, près de la zone de transfère  (duty free quoi).  Avant de rentrer totalement dans le duty free, nous sommes passés par la fouille, donc rebelote et que je te dépose mon pc, mon manteau, mon sac à dos, mon sac « vous avez une ceinture ? – Nan. Okay, passez ! », et que ça sonne pas et qu’il faut tout récupérer après… Grave agaçant, surtout qu’entre Paris et Dubaï, on aurait pu acheter quoi de dangereux… La confiance règne ! Le duty free est immense ! Il y a une fontaine qui fait tout un pan de mur (et l’écologie dans tout ça), un hôtel de luxe et une masse de magasins en tout genre.

 Le terminal est tout en longueur et pour trouver sa porte d’embarquement, c’est une logique qui me dépasse (ma porte était la n°229, sur les panneaux, on pouvait voir : 225-232 ou 228-230. Et là, on se demande par où on doit aller. Coup de bol, je me suis dirigée dans la bonne direction dès le départ [225-232].). En plus, si on tourne au mauvais endroit, on ne peut pas longer les portes d’embarquement pour s’y retrouver, il faut toujours passer par l’allée centrale. Cet aéroport n’est vraiment pas commode, à part si on va dans une cafétéria, et encore… Dès 7h du matin, on ne trouve plus de place assise, on doit souvent faire la queue une dizaine de minute pour aller aux toilettes et tout ceci n’est pas pratique quand on a plein de choses sur le dos.  C’est  vraiment « too much » comme aéroport. J’ai quand même réussi à me trouver une place assise devant ma porte d’embarquement et j’ai lu avec un petit casse-croûte matinal. Ensuite, on peut y aller… Enfin, c’est ce que je croyais. On est envoyé dans une seconde salle d’embarquement avant laquelle on nous fouille une troisième fois. Bouteilles interdites. J’comprends. Et hop, appelés par zones  géographiques de l’avion, je fais parti (encore) du dernier groupe à monter. A Paris, j’étais sur l’avant de l’aile, là, je suis sur l’arrière. On ne verra pas grand-chose par le hublot. Tant pis !


Le voyage qui m’attend est le plus long. Environ 13 heures de vol entre Dubaï et Brisbane où on effectuera une escale technique. Les avions Emirates sont franchement cool, on peut même appeler et envoyer des  textos à des gens partout dans le monde, plutôt cool ! Chaque siège a son écran personnel et on a le choix parmi plus de 600 films, 300 émissions TV, 30 jeux d’arcade et une centaine d’artistes musicaux différents. Et tout cela pas seulement en anglais mais aussi en français, allemand, espagnol, coréen, arabe (swahili)… et j’en passe. Tout n’est pas nécessairement dans toutes les langues mais il y a quand même un trèèèèèès grand choix. Mon écran étant bloqué pour le premier vol, il fallait que je me rattrape sur le second. J’ai regardé Mulan (il y a Patrick Fiori qui chante, j’aime la voix de Patrick Fiori !!), le Roi Lion, un film avec Anne Hathaway, Transformers 3 (j’ai un peu honte mais, si c’est nul, c’en est pas moins divertissant), un épisode de How I Met Your Mother et Seabiscuit. Je crois que c’est tout. C’est déjà bien. On peut dire que j’ai passé une dizaine d’heure à regarder mon petit écran. Mais que voulez-vous, je n’arrivais pas à dormir. Arrivé à Brisbane, l’avion va être nettoyé donc nous devons sortir avec toutes nos affaires et là, que nous arrive-t-il ? Encore une fouille ! La grosse blague ! Cette fois-ci, je trouve ça totalement stupide parce qu’entre la fouille avant de partir à Dubaï et celle-là dès qu’on a posé le pied en Australie on a eu le temps de faire quoi ? De se prendre pour McGyver et d’avoir fait une bombe écologique avec une miette de pain ? Enfin bref, une fois passée, brin de toilette bien agréable et une petite attente pas trop longe dans la salle d’embarquement réservée aux vols Emirates ! Classe (Et c’était que des fauteuils en cuir !) !

Nous voici de retour dans un avion tout propre pour les trois heures de vols qui nous séparent d’Auckland. Et là… C’est l’attente. On attend pendant bien 30 minutes un mec qui ne s’était pas présenté et comme ils avaient ses bagages, ils savaient qu’il était dans l’aéroport mais où ? Gros blaireau quoi ! J’sais pas, quand on doit prendre un avion, on fait hyper attention à l’heure, ça me parait logique. En plus quand on l’a vu arrivé il était en mode  « ouaaaaaais, coooool » pas stressé, pas pressé, rien. Blaireau ! Lui j’l’aime pas, y avait quelqu’un qui m’attendais à Auckland, je n’aime pas trop faire attendre les gens et je savais qu’il faudrait que je récupère ma valise et que je passe par la fouille de bagage ! Nous voilà reparti pour le dernier voyage vers la terre des kiwis en tout genre ! Quand j’ai vu Auckland par le hublot j’étais trooooop contente ! Enfin en Nouvelle-Zélande, à l’autre bout du monde ! Avant, on a du remplir un papier avec une déclaration sur l’honneur qu’on ne mentait pas en répondant aux questions, j’ai donc honnêtement coché que j’avais des boots et des médicaments (médicaments dans la catégorie des produits dangereux et/ou avec restriction, au même titre que les armes et tout. J’ai aussi coché « oui » à cette case mais ils ont rien cherché par rapport à ça >_<). C’est marrant, en y repensant, je n’ai pas eu l’impression d’avoir fait un très long voyage. On a fait une petite boucle en vol pour enfin atterrir. 



Contrôle des papiers, un tampon et je m’en vais chercher ma valise. Qui n’arrive pas… et j’attends, et j’attends et j’attends encore pour enfin voir un machin bleu qui ressemble à ma valise. Une fois la valise récupérée, il ne faut pas croire que le périple s’arrête là. Deuxième contrôle des papiers et du petit carton de question (en français, la douanière m’a regardée et elle a directement enchaîné sur le français O_o), je passe en zone 1 (là où ils font les détections de trucs en tout genre, si on n’a pas de boots, on va aux autres, c’est plus rapide.). Là, je pose difficilement ma valise de 29,7kg sur une table, le douanier me demande si je préfère ouvrir ma valise maintenant et qu’il me check mes shoes ou si je préfère qu’elle passe directement au scanner, qu’ils ouvrent après et que, s’ils découvrent que j’ai des la terre sous mes semelles, je dois payer 400$. Pas folle la guêpe, j’ouvre pour lui montrer, un petit caillou et monsieur me dit « attention, cette petite chose pourrait être une graine, dans ce cas-là, c’est répréhensible d’une amende et bla bla bla ! ». Ouais, mais j’avais fait attention, c’est qu’un pauv’ petit caillou ! Bande de psychopathes ! Mais en même temps c’était sympa, quand ils vont vu que j’étais « french », ils m’ont parlé rugby et j’leur ai dit « me lancez pas là-dessus, on a failli gagner » (et c’est ce que je dis à tous les kiwis que je rencontre et qui m’en touchent un mot ! Nan mais oh, faut défendre l’honneur de nos petits frenchies ! ). C’est bon, je peux m’en aller et aller rejoindre Ross Mullins, un prof de mon école d’accueil, qui m’attendait patiemment. Valise trop lourde, une roue n’a pas survécu (je l’ai remise en place une fois arrivée à la maison de Ross).

Il habite avec sa femme, Pam, dans le quartier de Devonport dans le North Shore d’Auckland (cherchez sur google map, c’est bien pratique). Ils ont un Ferri pas loin qui fait des navettes pour aller dans le centre ville, c’est  bien pratique, je pense que j’irai garer ma voiture au port et que je prendrai le Ferri quand je voudrais aller dans le centre en journée. Il y a un petit village et on trouve vraiment tout. Le soir, avec Pam, on est allée se balader sur la plage, je n’ai pas voulu aller dormir quand je suis arrivée histoire de prendre le rythme le plus vite possible. En NZ, on mange vers 19h, donc quand je dis le soir, c’est vers 20h. Après qu’on soit rentrées, je me suis installée avec eux devant la télé mais je m’endormais alors je suis partie me coucher. J’ai dormi 12 heures d’affilées ! Ça fait du bien !

 De la vache qui rit O_o

Le lendemain matin, avec Ross, nous sommes allés m’ouvrir un compte en banque chez Bank of New-Zealand (ça ne coûte rien d’ouvrir un compte en banque, par contre j’ai des frais de retrait, donc on évitera de retirer trop souvent), nous avons renouvelé la « registration » de ma voiture qui est maintenant autorisée à rouler sur les routes kiwis (je n’ai pas encore testé) et nous sommes allés faire deux trois courses. J’ai aussi acheté un adaptateur, celui que j’avais étant vraiment trop nul ! J’ai aussi rencontré la fille de Ross, Sarah, et ses deux enfants, James et Trelise, le premier de père blanc, la deuxième de père Tongien. Ross m’a également emmenée faire un tour à Takapuna Grammar School où je serai deux jours par semaine. Et là, première bévue culturelle (que j’aurai du voir). On va voir le prof de maori dans sa salle de classe et je vois Ross qui retire ses chaussures et le prof de maori également. Moi, j’hésite, je ne sais pas vraiment pourquoi ils le font. Je dois retrouver le terme mais une salle de classe c’est un peu comme si c’était une maison, on doit donc se déchausser avant d’entrer. Oups, je ne sais pas s’il en a tenu compte. Mais je pense que j’aurai du être capable de deviner, pas forcément ce que cela signifiait mais qu’il y avait quelque chose de culturel dans le geste. Tant pis, on essaiera de faire plus attention la prochaine fois.

 Terrain de sport de Takapuna

J’ai aussi commencé à chercher un logement, ce n’est pas trop pratique, vu que je suis un peu dépendante de Ross parce que je n’ai pas commencé à conduire, je dois faire en sorte qu’il soit là. Mais je crois que je vais essayer de me débrouiller sans lui. J’vais prendre mon courage à deux mains et je vais y aller toute seule parce que je voudrais trouver une chambre pour avant mon weekend à Wellington et les débarrasser. Le vendredi, je suis encore allée à Takapuna et j’ai rencontré les autres profs de langue. Il y a de l’allemand, de l’espagnol, du français, du maori et du japonais. Cool ! On peut dire que notre bureau de langue est une cage à lapin. C’est vraiment petit, on se marcherait presque dessus. Les autres profs m’ont l’air sympa, faudra prendre le temps de les connaître. Après, je suis allée avec Sarah déposer James chez son père et on est passée par le centre-ville, j’ai vu la Sky Tower et un gros malade qui a fait du bungee-jumping ! Faut être fou, je n’ai vraiment pas envie d’essayer. Avoir les deux pieds attachés et sauter dans le vide, ce n’est vraiment pas fait pour moi ! Samedi, on est partis, avec Ross et Pam, pour Tinopai (où ils ont une maison), au nord d’Auckland, à deux heures de route environ, c’est une presqu’île fort sympathique, j’ai eu le droit à mon premier bain de mer et à ma première séance de pèche (on a vu des « kingfish » et des « jellyfish »). Bon, inutile de vous dire que je n’ai rien pris… J’en ai aussi profité pour écrire ce long article et prendre un max de photos, c’est vraiment un superbe endroit. 




 un "shag" ou Cormoran




 Un "dotterel"





Hier soir, j’ai fait mon baptême de conduite à gauche. Ça va, c’est un peu déstabilisant parce que les marques au sol sont très différentes mais c’est sympa, tout est super bien indiqué, faut juste que je fasse attention à ne pas me mettre trop à gauche. En plus il faisait un peu nuit alors je ne voyais pas grand-chose. Mais c’est sympa, j’ai une bonne petite voiture. Mais super flippant, j’ai trop la trouille de conduire dans ce pays >_<, Auckland, c’est vraiment grand !

dimanche 1 janvier 2012

Chose promise, chose due

Coucou,


C'est bon, j'ai mon VISA (depuis bientôt deux semaines) !!


Je vous souhaite une bonne année 2012, en ce qui me concerne, ça devrait aller et aujourd'hui 1 janvier, on est à J-22 !


Je pars le lundi 23 janvier à 21h05, heure française (ce qui fait 9h05 le mardi 24 janvier heure NZ) et j'arrive le mercredi 25 janvier à 14h35, heure néo-zélandaise (2h35 du matin ce même jour, heure française).


La prochaine, c'est en Nouvelle-Zélande !


Camille