Voili, voilo,
Je commence le récit de mes vacances (et il ne sera pas fait uniquement en un article, épargnez-moi svp :) je suis une fainéante qui se respecte).
Nous sommes parties le 7 avril (je crois), c'était un samedi. Je suis passée chercher tout le petit monde en voiture (Mélanie, Junko et Lena) puis, nous avons pris la route en direction de Tauranga (point important à noter, nous avons surtout réussi à mettre les sacs de tout le monde dans le coffre. Ma petite voiture était tellement chargée qu'on avait du mal à finir les côtes). Sur le chemin, notre premier arrêt a été un peu inattendu. Nous avons vu un parking qui avait l'air de dire "venez par ici, c'est intéressant", du coup, j'ai un peu freiné violemment (y avait personne derrière et j'avais déjà commencé à ralentir, pas folle non plus) et nous avons fait escale à Karangahake (et oui, un nom à dormir debout !). Mais qu'est-ce qui peut bien être intéressant ici ? Eh bien, à première vue, ce sont des gorges, oui. Ensuite, si on regarde un peu autour, on s'aperçoit qu'il y a des ruines de constructions humaines. Ce lieu était une mine (et le quizz du jour : une mine de quoi ? et pas de triche sur internet !). Nous sommes donc descendues de la voiture et en avons profité pour faire une pause déjeuner. Mélanie et moi, qui n'avions pas de casse-croûte, sommes allées au restau juste de l'autre côté de la route... Une route très passante... Et il n'y a pas de passage piéton. Autant dire que pour traverser, faut pas se tromper. Dans le restau, il y a même une pétition pour que le municipalité fasse mettre un passage clouté et fasse réduire la limite de vitesse à 50km/h (oui parce que en ce moment, c'est 90km/h et la visibilité pour traverser n'est pas top cacahuètes).
On a bien attendu une trentaine de minutes avant d'avoir nos sandwiches et moi qui pensait avoir pris un truc basique au bacon et à l'oeuf, ben j'ai raté mon coup. J'ai remarqué que dans la plupart de leurs sandwiches, les restaus mettent du chutney au lieu de notre bon beurre national ou de rien du tout. Du coup, tu bouffes un truc salé, et subitement, tu te retrouves avec un sale goût sucré dans la bouche. J'aime bien le sucré/salé mais pas dans mon sandwiches et surtout pas avec du chutney (je vous laisse le googler) ou de la confiture ! Ça va pas la tête ! Ils sont fous ces anglophones ! Du coup, on a attendu tellement longtemps que Lena et Junko nous ont rejoint et se demandaient ce qu'il se passait >_<. Le restau était sympa, le décor à l'intérieur et à l'extérieur était vraiment imprégné de culture maorie.
Après avoir manger, nous sommes allées nous promener dans ce qu'il reste de la mine, c'est facile d'accès et pas très difficile, il faut juste passer un pont suspendu (en fait deux). Mais maintenant, même si je ne suis toujours pas super à l'aise, je sais que je peux le faire. A un moment, on peut suivre les rails désaffectées (bah oui, ça aurait été le contraire, on serait mortes :)), et on se retrouve sous la montagne, dans les mines, on n'avait pas de loupiote (moi, j'avais la mienne mais au fin fond de mon sac de voyage). Du coup, on s'y aventure un peu avec l'aide du téléphone portable de Junko qui avait une mini loupiote, mais à partir d'un certain temps, Mélanie et moi rebroussons chemin, Lena et Junko sont trop loin devant et nous nous éclairons au flash de mon appareil photo, du coup, dans la mine, il y avait une grosse fêlée qui s'éclairait à la lumière de son appareil photo. Et oui, au bout du compte, je me suis retrouvée avec une dizaine de photos des sous-terrains >_<.
Les filles sont revenues après vers nous, on a fait demi-tour et on est retournées à la voiture. On a repris la route pour Tauranga (mais avant, on a fait le plein de la voiture). A Tauranga, on va dans un backpacker que j'avais contacté mais qui ne m'avait pas répondu, alors on ne savait pas trop quoi en faire, avait-il réservé une chambre, ne pouvait-il pas répondre. On se pointe, personne de l'admin, y a des hispanophes qui me filent le numéro, j'appelle le mec et il me sort "oh, ben je n'avais pas répondu parce que je n'avais rien de libre". Quel crétin, il aurait au moins pu me répondre "désolé, on a rien de dispo", surtout que je lui ai envoyé deux e-mails et en plus, on aurait su plus tôt, on aurait cherché autre chose. Ah les gens, nan mais j'vous jure ! Nous voilà donc à appeler plusieurs backpackers différents. Tous sont pleins, bizarre. On tente une dernière chance et le gars à quatre lits de dispo en dortoir, on prend, on n'a pas vraiment le choix. Une fois arrivées à Tauranga centre, on a compris pourquoi tout était plein, il y avait un festival de jazz qui, comme tout en Nouvelle-Zélande, se finissait vers 5h/6h de l'aprem. Du coup, on a garé vite fait la voiture (en fait nan, on a attendu Lena qui est allé confirmé notre présence parce qu'il n'y avait pas de place de parking, avec les autres on a fait le check-in un peu plus tard), on a fait le check-in et on est repartie vers Mount Maunganui pour grimper sur le volcan. C'était pas le truc le plus simple du monde mais on a réussi et la vue était superbe ! On a pris un autre chemin pour descendre qui s'est avéré plus simple et moins glissant !
On est retournées à Tauranga, on a trouvé une place pour se garer pas trop loin (et gratuite) et on s'est installées. Et la chambre était franchement pas terrible, pas de fenêtre, la ventilation en marche qui a fait un boucan d'enfer et qui nous glaçait jusqu'aux os, bref c'était pas le meilleur des backpackers que nous avaons fait (le pire en fait). Dans notre chambre, il y avait aussi trois Saoudiens et une Coréenne qui voyageait avec eux. Ils sont étudiants sur Auckland et comme c'était un weekend à rallonge, ils en profitaient pour aller à Rotorua.
Le soir, nous sommes allées manger dans un restau Thai (c'est boooon) et sommes retournées à l'hôtel. En suite, nous avons tilté que le dimanche, c'est un jour férié et que tout serait fermé, du coup, on a repris la voiture et on est allées faire des courses juste avant que les magasins ferment (les grandes surfaces peuvent fermer à 10h du soir, ça dépend des villes). Nous avons acheté ce qui, plus tard, composera la plupart de nos déjeuner, c'est-à-dire du pain, du jambon et du fromage (avec des chips svp !). On s'est posées, on a dormi, et le dimanche, nous sommes parties en direction de Opotiki ou la ville fantôme. Pourquoi ? Vous le saurez dans le prochain épisode des "Vacances de Camille".
Voilà,
à bientôt,
Camille
Blog d'une expat' qui, pendant le temps d'une année, va essayer de se fondre parmi les kiwis et d'observer leur comportement dans leur environnement naturel. Sont-ils aussi guerriers et mauvais que sur un terrain de rugby ? Le haka, est-ce aussi impressionnant qu'on le dit ? Le Super15 est-il vraiment sans intérêt ? Et les Maoris dans tout ça, où sont-ils cachés ? Et enfin, la NZ, est-il un pays dans lequel il fait bon vivre ?
Une mine d'Or comme dans les westerns ?
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